Intéressée depuis toujours par les jardins et le monde végétal, je découvre, dans un petit village de Touraine, l’art d’entrelacer des fibres : la vannerie. Réaliser une multitude d’objets usuels, décoratifs ou artistiquesavec ce que nous offre la nature... il n’en fallait pas plus pour que la vanneriedevienne une passion ! En 2010, je m’installe en tant que vannière etj’abandonne 30 ans de vie professionnelle dans le monde de la presse et del’édition.
Né à l’aube des temps, plus ancien que le tissage et la céramique, cet art ancestral, à la grande diversité de styles et aux techniques innombrables, permet de créer sans fin. La vannerie fascine d’autant si l’on s’intéresse àl’étude des paniers et qu’on la relie à l’histoire et aux cultures du monde entier.
Toujours à la recherche de nouveaux « savoir-faire », j’ai beaucoup appris auprès de vanniers français, mais aussi étrangers. Très inspirée par le travail des vannières danoises, mes créations en osier ou en rotin sont à la fois utiles mais aussi décoratives et contemporaines.
Praticienne en art-thérapie, ce support à visée thérapeutique me permetd’accompagner des personnes en situation de handicap, essentiellement visuel. L’art et l’expression créative permettent d’effacer les différences malgré les difficultés visibles ou pas et de donner vie à quelque chose.
Toute l’année dans mon atelier, je propose des stages d’initiation pour tous.J’aime partager ma passion, transmettre ce que j’ai appris... cet univers est si riche, si vaste !
Les ateliers sont des journées d’apprentissage, de maîtrise du geste,de concentration, de créativité, d’échange. la vannerie apporte son lot de bienfaits physiques, émotionnels et cognitifs Comme toute activité manuelle qui peuvent soulager les tensions et le stress.
Les ateliers sont aussi et avant tout de bons moments de convivialité. Chaque personne repartira fatiguée, certes, mais aussi surprise et fière de ce qu’elle a pu créer en une journée.
« La vannerie, c’est l’art d’entrelacer des végétaux, mais c’est aussi l’art de créer du lien social. »